Alors que la transparence de l'étang du Cheix n'était que de 1,00 m le mercredi 30 avril, il y a eu ensuite un éclaircissement rapide, si bien que le lundi 19 mai la transparence était de 2,30 m. Ce brusque changement indique certainement que le dernier purin a commencé sa phase de tarissement. Si c'est réellement le cas, la transparence devrait continuer d'augmenter et cela y compris durant l'été, car au delà de 2 m de transparence, les Cyanobactéries ne se développent plus.
Je vous propose ci-dessous quelques photos qui permettront de voir l'évolution de la transparence de l'eau à notre Cher Etang du Cheix !
Photo prise le 22 mars 2024, à l'exutoire rive droite à la digue.
Photo prise le 22 mars 2024, juste à droite de la précédente. La grosse pierre à peine visible est actuellement à moitié exondée car l'étang n'a pas encore retrouvé sa cote normale.
Photo prise le 22 mars 2024 au niveau du ponton situé rive droite.
Ces trois photos permettent de voir que la transparence était faible, en effet elle était de 1,10 m, donc comparable à celle du 30 avril 2025.
Maintenant voici quelques photos prises le mercredi 21 mai 2025, à 12 h 30, la transparence était de 2,30 m. La réverbération de la lumière sur la surface de l'eau ne permet pas toujours d'apprécier la réelle transparence, mais je pense que cela permet de voir quand même une certaine amélioration à défaut d'une amélioration certaine !
Le mieux étant de vous rendre vous même à l'étang du Cheix et de parcourir ses rives pour vous faire votre propre opinion.
Photos prises sur le ponton rive droite le vendredi 23 mai 2025 à 17h15.
Photos prises rive droite de l'étang du Cheix le mardi 27 mai 2025, vers 17h30, transparence de 2,60 m.
Photos et vidéos du dimanche 1er juin 2025 entre 10h00 et 10h30.
Désolé, Mademoiselle, la baignade n'est pas encore autorisée, veuillez sortir de l'eau immédiatement !
Vidéo prise sur le ponton rive droite.
Vidéo prise à la queue de l'étang : les mouvements que l'on voit en surface sont dus à de petits coléoptères aquatiques appelés Gyrins et plus couramment tourniquets. Ils sont capables de tourner beaucoup plus vite et sans jamais se cogner entre eux, des sortes d'auto-tamponneuses qui ne se tamponnent jamais !
EPISODE DE CYANOBACTERIES DE DEBUT JUILLET 2025
INTRODUCTION
Après des débuts prometteurs courant mai 2025 qui se sont confirmés dans la première quinzaine de juin, la situation s'est retournée dans le courant de la deuxième quinzaine de juin au point que les Cyanobactéries ont pris le dessus. En effet, j'avais contacté le laboratoire Terana d'Ajain qui réalise les analyses d'eaux de baignade pour le département de la Creuse pour leur demander si je pouvais faire réaliser une analyse pour mon propre compte. Le prélèvement d'eau et les mesures physico-chimique ont été réalisées le lundi 30 juin 2025 et j'ai reçu les résultats le mercredi 2 juillet. Les résultats n'étaient pas bons du tout. Le nombre de Cyanobactéries atteint 124000 soit plus du double de l'ancienne norme qui était à 50000. La nouvelle norme en vigueur depuis 2022 est ce qu'on appelle le biovolume, sa valeur doit être inférieure à 1mm3/L (lire 1millimètre cube de volume de cellule de Cyanobactéries pour un litre d'eau prélevé), or là ce biovolume était supérieur à 7 !
Le vendredi 18 juillet 2025, la transparence est tombée à 0,90 m, cette baisse de transparence est due à la prolifération des Cyanobactéries, ce qui se voit bien avec la coloration verte qu'a pris l'eau de l'étang du Cheix. (voir photos ci-dessous).
Alors bien sûr tout cela est décourageant, mais pour autant cela se comprend et c'est ce que je vais faire en exposant d'abord les faits tels qu'ils sont avec leurs successions dans le temps, ensuite ce sera l'explication de ces faits et enfin la prospective.
I) Les faits (fin printemps-début été 2025).
Je rappelle que le moine de l'étang a été fermé à la mi-mars et c'est donc à partir de ce moment que l'étang a commencé à se remplir.
Le lundi 31 mars 2025, la première mesure significative de transparence donnait 1,25 m. Cette transparence a peu varié jusqu'au mardi 6 mai (1,00 à 1,40 m).
Puis une semaine après soit le mardi 13 mai, la transparence est passé à 1,90 m et de cette date elle a augmenté régulièrement jusqu'au dimanche 1er juin : 2,70 m.
Le mercredi 11 juin, elle était redescendue à 1,90 m et elle a continué a baissé jusqu'à 1,50 m le lundi 30 juin, jour du prélèvement pour analyse par le laboratoire Terana.
Enfin, le vendredi 18 juillet, la transparence n'était plus que de 0,90 m et l'eau bien verte.
II) Explication des faits.
A) Les variations de transparence.
La première période (31 mars - 6 mai), la transparence de 1,00 à 1,40 m correspond à la transparence que j'ai mesurée tout au long de l'hiver et du printemps 2024. Donc cette transparence correspond au flux normal de purin. Ce qui veut dire que lors de cette première période, le purin ne présentait aucun signe de tarissement.
La deuxième période (13 mai - 1er juin), la transparence augmente significativement ce qui indique indubitablement que le purin commence à se tarir.
La troisième période (11 juin - 30 juin), la transparence diminue jusqu'à 1,50 m, mais cela ne correspond pas à une arrivée massive de purin car lorsqu'un purin commence son tarissement, il le poursuit inexorablement jusqu'à son extinction finale. Cela correspond à un autre phénomène sur lequel je reviendrais un peu plus bas car je souhaite l'exposer par le menu.
Ce qu'il faut expliquer sans plus tarder c'est l'épisode de Cyanobactéries déclenché par cette baisse de transparence. Depuis l'année 2009 (début de mon travail de recherche sur les Cyanobactéries), j'ai eu l'occasion de mesurer la transparence de l'eau dans de très nombreux étangs et lacs et pas seulement en Creuse, mais aussi tout le Limousin et dans l' Indre. Avec l'habitude et par empirisme, j'ai pu déterminer trois plages de transparence vis-à-vis des Cyanobactéries. De 0.25 m (plus faible transparence mesurée) à 1,50 m, quelque soit la luminosité, les Cyanobactéries se développeront de manière très importante. De 1,50 à 2,00 m, le développement des Cyanobactéries dépendra de l'intensité de la luminosité, si elle est forte plusieurs jours consécutifs alors les Cyanobactéries se développeront, par contre si elle est réduite par une nébulosité importante, alors les Cyanobactéries se développeront peu. Pour une transparence supérieure à 2,00 m, quelque soit la luminosité, les Cyanobactéries resteront à un taux très faible. J'en profite pour rappeler que le mythe du "zéro Cyanobactérie" est utopiste, en effet les Cyanobactéries font partie de la biodiversité normale du phytoplancton. Ce qui veut dire que dans un étang ou un lac à forte transparence, il y aura bien des Cyanobactéries, mais à un taux très faible. Pour en revenir à la période du 11 au 30 juin, dès que la transparence est tombée en dessous de 2,00 m, comme il y avait à cette période là une intensité lumineuse très forte, la température de l'eau de surface est montée au delà de 25 °C, ce qui a entraîné une efflorescence de Cyanobactéries. En se multipliant, elles augmentent l'opacité de l'eau, d'où la transparence de 0,90 m le vendredi 18 juillet, ce qui augmente encore plus la température de l'eau d'où un emballement de la prolifération des Cyanobactéries. Ce qui fait qu'une fois installées, elles demeurent jusqu'à la fin de l'été.
Maintenant il reste à expliquer cette baisse de la transparence entre le 11 et le 30 juin. C'est un phénomène connu mais oublié que l'on appelle la période des eaux sombres.
B) La période des eaux sombres.
La première mention des eaux sombres remonte au Moyen-Âge et a été faite par des moines. A cette époque, les moines sont à l'origine de la création de beaucoup d'étangs afin de s'assurer de pouvoir manger du poisson le vendredi. Ce qui fait qu'ils ont acquis une certaine expérience de gestion des étangs. Ensuite ce sont des hydrobiologistes qui en ont donné une explication à la moitié du XXe siècle. D'une manière générale l'eau d'un étang ou d'un lac est claire pendant 9 à 10 mois de l'année, avec une transparence proche de 10 m. Ce n'est qu'au cours du printemps (à des dates variables suivant la météorologie) que l'eau s'obscurcit et perd plusieurs mètres de transparence, c'est ce que l'on appelle la période des eaux sombres. Ensuite à la fin du printemps ou tout début de l'été, l'eau retrouve assez rapidement sa transparence normale et par opposition à la période précédente, on l'appelle la période des eaux claires. Il se passe donc quelque chose de bien particulier pour que l'eau s'assombrisse au printemps. Dans le détail il y a deux phénomènes qui se produisent de manière quasi concomitante, un a une origine externe à l'étang, l'autre a une origine interne. Le phénomène externe correspond au pollen des plantes anémophiles (anémo : vent) qui comme leur nom l'indique font transporter leur pollen par le vent. Ces plantes produisent beaucoup de pollen car le dépôt de celui-ci sur un organe femelle se fait au hasard. Les plantes anémophiles sont essentiellement les conifères et les graminées. Justement la queue de l'étang du Cheix est entourée de prairies dont les plantes sont très majoritairement des graminées. De plus en arrière plan de la queue de l'étang, il y a un bois de conifères. Durant le mois de juin, le vent dominant venait de l'Est et donc le pollen des conifères et des graminées était rabattu sur l'étang. Une fois dans l'eau, le pollen jaune au départ prend une couleur brune. De plus comme l'étang n'a pas eu le temps de se remplir complètement, il n'y a pas eu de sortie de ce pollen par les eaux débordant des deux exutoires et du moine, donc il y a eu concentration du pollen dans l'eau de l'étang. L'autre phénomène, interne celui-ci, est lié au développement du phytoplancton. Je rappelle que le phytoplancton est l'ensemble des algues unicellulaires microscopiques qui flottent en suspension dans l'eau. Au printemps suivant la météorologie, lorsque l'eau commence à se réchauffer, ces algues se multiplient. Il existe plusieurs groupes d'algues et il se trouve qu'elles ne se développent pas toutes en même temps. Les premières à proliférer sont les diatomées qui font partie des Chromophytes dans l'ancienne classification. Elles possèdent des pigments surnuméraires qui associés à la chlorophylle (pigment vert) confère une couleur brune. C'est cette couleur brune des diatomées qui participe au phénomène des eaux sombres, avec le renfort du pollen des plantes anémophiles. Un peu plus tard au début de l'été, la population des diatomées décroît au profit d'algues vertes. Au final, lorsque le pollen disparaît (soit par sédimentation soit par exportation vers l'aval par les eaux de sortie de l'étang) et que les diatomées baissent en effectif, l'eau retrouve sa transparence normale, c'est la période des eaux claires.
Pour ce qui est de l'étang du Cheix en 2025, il n'y aura pas de période des eaux claires, car les Cyanobactéries se sont développées et ont ainsi augmenté l'opacité de l'eau. Pour autant si on essaie de voir le côté positif de cet épisode, on peut se consoler en considérant que cette période des eaux sombres indique que l'étang du Cheix retrouve un fonctionnement normal. En effet, tant que le purin imposait une faible transparence, le phénomène des eaux sombres n'était pas visible, noyé qu'il était dans l'opacité due au purin. Il a fallu atteindre une certaine transparence de l'eau pour qu'il soit visible.
Dernière chose concernant l'étang du Cheix : on pourrait se dire que chaque année ce sera le même problème, les eaux sombres entraîneront une baisse de la transparence et les Cyanobactéries se développeront. Ce ne sera pas le cas car dans un plan d'eau qui n'est pas coloré par du purin, on observe bien la période des eaux sombres mais ensuite elle fait place à la période des eaux claires et sans passer par un développement excessif des Cyanobactéries. Tout simplement parce que dans un plan d'eau normal, la transparence est de 6 à 10 m, voire plus, la période des eaux sombres entraîne une baisse de transparence de 2 à 3 m ce qui fait que même au cours de cette période la transparence est supérieure à 3 m ce qui fait qu'on est loin de la transparence limite de 1,50 à 2,00 m nécessaire au développement des Cyanobactéries. Cela sera une partie de la prospective qui suit.
En préambule (dernière phrase du A) concernant la période des eaux sombres, j'ai écrit que c'est un phénomène connu mais oublié. Effectivement, avec la présence du purin dans les plans d'eau, le phénomène des eaux sombres n'apparaît plus, si bien que les scientifiques actuels du milieu aquatique n'en parlent jamais et je pense même que cela ne fait pas partie de leur mémoire. A tel point que l'on n'en trouve aucune mention sur internet en faisant une recherche avec les mots clef : eaux sombres, étang, printemps.
III) Prospective.
La prospective pourrait tenir en une seule phrase : il faut attendre l'été 2026 pour voir si mon hypothèse est vérifiée. Un an c'est long, mais en fait d'ici là il y aura plusieurs étapes de vérification qui ne seront espacées que de 2, 3 ou 4 mois, ce qui permettra de patienter. J'ai défini quatre étapes.
1ère étape : c'est la disparition des Cyanobactéries. Je l'ai dit, une fois installées les Cyanobactéries demeurent tout l'été. En fait cela va au delà de l'été, car elles sont encore présentes en octobre. Ce n'est qu'au cours du mois de novembre avec la baisse de l'intensité lumineuse et donc de la température de l'eau qu'elles cessent de se multiplier et qu'elles commencent même à mourir. Classiquement leur disparition se fait courant de la deuxième quinzaine de novembre. Ce qui fait qu'au début du mois de décembre, on doit retrouver la transparence la plus forte atteint en tout début juin, soit 2,70 m. Il se peut même qu'elle ait légèrement augmenté car durant l'été et le début de l'automne le tarissement du purin continue mais à petite échelle car la circulation des eaux dans le sous sol est ralentie. Donc prochain rendez-vous: début décembre.
2ème étape : C'est le tarissement final du purin. Ce tarissement devrait intervenir durant l'hiver 2026. Le premier signe sera l'éclaircissement de l'eau de la mare qui se trouve en bordure du chemin à la queue de l'étang en rive droite. C'est le point le plus bas atteint par le purin avant de déboucher dans l'étang en passant sous le chemin. Une fois l'eau de la mare éclaircie, il suffira d'un mois pour obtenir le tarissement final, ce qui devrait se traduire par une augmentation importante de la transparence.
3ème étape : C'est la période sombre que l'on devrait observer entre début mai et la mi-juin suivant les conditions météorologiques du printemps 2026. Comme je l'ai dit précédemment ce sera un signe que l'étang du Cheix retrouve un fonctionnement normal. De même, on devrait voir dans le même temps le développement des Spirogyres qui sont des algues filamenteuses vertes, ce ne sont pas des Cyanobactéries elles ne présentent pas de danger sanitaires. Les Spirogyres se développent à la queue de l'étang et plus précisément côté rive droite ainsi que dans la mare située rive droite. Ces algues sont caractéristiques de plan d'eau présentant une eau claire, c'est pour cette raison qu'elles ont disparu de l'étang du Cheix depuis plus de 25 ans à cause du purin qui opacifie l'eau. Toutefois il y a eu réapparition de ces Spirogyres en 2021 à l'occasion d'un bref épisode d'éclaircissement certainement dû à une absence de purin correspondant à une année (2009 ou 2010 ?) où les agriculteurs n'avaient pas stocké de fumier comme ils le faisaient pourtant tous les ans au même endroit.
4ème étape : C'est la vérification ou l'infirmation de mon hypothèse. Ce sera encore une histoire de transparence de l'eau. Si la transparence diminue à partir de la mi-juin et que cela se poursuive tout au long de l'été avec une eau qui deviendra de plus en plus verte, alors ce sera le signe que mon hypothèse n'est pas valable car malgré la transparence au départ c'est le phosphore qui fera le développement des Cyanobactéries. A l'inverse si la transparence d'au moins 5 mètres se maintient tout l'été et que l'eau reste incolore, cela voudra dire que les Cyanobactéries ne se sont pas développées et cela malgré la présence de phosphore et donc mon hypothèse sera validée. On le voit bien dans les deux cas entre mon hypothèse et celle du phosphore, l'une est validée et l'autre est infirmée. Ce sont donc deux hypothèses qui s'excluent l'une l'autre, d'autant plus que la mienne repose sur un paramètre physique : la température de l'eau alors que celle du phosphore repose sur un paramètre chimique : le phosphore. Dans ce cas où une hypothèse en remplace une autre, on appelle cela en épistémologie (philosophie des sciences) un changement de paradigme (un paradigme est un modèle explicatif d'un certain phénomène) et comme l'ont dit certains philosophes : un changement de paradigme ne se fait pas dans la douceur, mais dans la douleur. En effet, les scientifiques tenant l'hypothèse du phosphore pour vraie ne pourront pas admettre qu'ils se trompent depuis plus de 35 ans. D'autant plus que certains d'entre eux ont bâti toute leur carrière et leur réputation sur cette hypothèse. Je les ignorerai comme ils m'ont ignoré et méprisé. La seule chose qui vaille pour moi c'est que les gestionnaires de baignade, les associations de pêche, les associations liées au milieu naturel, etc s'emparent de mon hypothèse et l'appliquent sur leurs bassins versants. Pour cela ils pourront suivre mes recommandations sur mon autre blog : luttecyanos.blogspot.com
CONCLUSION
Localement l'intérêt de la vérification de mon hypothèse sera la possibilité de rouvrir la baignade à l'étang du Cheix. D'après le sondage réalisé en mars dernier par Alain Salgues sur le Facebook Vivre à La Souterraine, c'est la volonté d'une très large majorité des sostraniens puisque 95% des quelques 500 participants à ce sondage se sont prononcés pour la réouverture de la baignade. Le Cheix redeviendra un lieu vivant d'autant plus que l'on peut envisager quelques activités nautiques (pédalos, canoës, paddles) et la réouverture de la pêche.
J'en profite pour remercier tous les sostraniens qui m'ont accordé leur confiance avec justement l'espoir d'une réouverture de baignade.
Je tiens à remercier aussi les agriculteurs du bassin versant de l'étang du Cheix d'avoir accepté de déplacer leurs tas de fumier en dehors du bassin versant, et ce d'autant plus qu'ils n'avaient aucune obligation de le faire, c'est uniquement sur la base de leur bonne volonté que cela s'est fait. J'insiste particulièrement sur ce dernier point car les agriculteurs sont vraiment la cheville ouvrière de mon expérimentation, sans leur décision il n'y aurait pas eu tout simplement d'expérimentation possible. Je précise aussi que j'ai cherché à développer mon expérimentation sur d'autres plans d'eau et à chaque fois lorsque j'expliquais aux agriculteurs du bassin versant concerné les conséquences du dépôt des fumiers sur le sol, ils acceptaient tous de faire l'effort de déplacer leur tas de fumier. J'ajoute que lorsque le projet capotait, cela n'a jamais été à cause des agriculteurs. Pour avoir discuté avec beaucoup d'entre eux, je peux dire que ce sont des gens courageux qui aiment leur métier malgré beaucoup de difficultés et en cela ils méritent notre considération, en tous cas c'est mon point de vue : nos agriculteurs creusois sont des gens formidables !
Photo de l'étang du Cheix, le vendredi 18 juillet 2025, transparence : 90 cm. Les Cyanobactéries sont bien installées et le seront encore jusqu'au mois de novembre 2025.
Photos de l'étang du Cheix, le vendredi 25 juillet 2025, transparence : 50 cm.
Donc rendez-vous en novembre prochain pour la première étape.
