dimanche 16 octobre 2016

PRESSE

La Montagne et Le Populaire du Centre du jeudi 27 juillet 2017

Étang du cheix La baignade est interdite au Cheix faute de surveillance, pas de pollution anormale de l’eau




Titulaire d’un DEA en hydrobiologie, il continue d’étudier la raison de leur apparition
Hervé Laboulle mesure la transparence de l’eau. © Droits réservés
Alors que beaucoup d'étangs de la Creuse sont de nouveau infestés de cyanobactéries, celui du Cheix à La Souterraine, interdit à la baignade, échappe pour la première fois à cette prolifération, et la transparence de l'eau est de 85 cm (40 cm en présence de cyanos).
On se souvient de l'hypothèse avancée par Hervé Laboulle, enseignant de SVT au collège-lycée Raymond Lœwy, titulaire d'un DEA en hydrobiologie, qui en 2014, évoquait les lixiviats des fumiers d'exploitations agricoles situés en amont des étangs. Il étayait cette hypothèse avec des observations poussées sur plusieurs étangs et leur bassin-versant mais aussi menant une première expérience à La Souterraine avec les deux exploitants agricoles concernés et volontaires. Ces derniers ont donc écouté ses recommandations et procédé au retrait des tas de fumier, le premier à 400 mètres et le second à 200 mètres. L'opération a eu lieu en septembre 2013 et Hervé Laboulle se donnait deux ou trois ans pour vérifier son hypothèse. Aurait-il eu raison ? Il avait présenté des observations et ses prescriptions au bureau municipal de la ville en novembre 2014. Ce jour-là seuls deux élus seulement étaient présents et le chef des services techniques. Depuis Hervé Laboulle a été sollicité par la Ville de Guéret qui a le même problème avec Courtille. Il a commencé ses observations, là encore, il a rencontré des agriculteurs volontaires pour participer à l'expérimentation, et a présenté ses conclusions au bureau municipal de la ville de Guéret, qui était au complet. Le dossier suit son cours. Pour l'heure, la baignade est interdite au Cheix par un arrêté municipal qui date du 1 er juillet 2015 stipulant " pour raison non sanitaire ". Interrogé sur le sujet, Etienne Lejeune 1 er adjoint, va demander une nouvelle analyse à l'ARS, référence règlementaire avant toute nouvelle décision.
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